Lever le voile sur les mystères de la possible origine extraterrestre du « crâne du Starchild »
Un natif de Houma s'est donné pour mission de déterminer si un crâne ancien est d'origine terrestre.
Le crâne dit « du Starchild » (enfant des étoiles, ndlr) est un crâne à la forme curieuse que son conservateur, Lloyd Pye, auteur et chercheur en paranormal, étudie depuis qu'il lui a été confié, il y a 14 ans, afin de déterminer s'il est d'origine extraterrestre.
Pye pense que l'utilisation d'un nouvel outil de pointe, le séquenceur de génome Illumina, pour retracer l'ADN ancien peut fournir une conclusion définitive sur l'origine du crâne. Le prix d'un tel test se chiffre toutefois en millions de dollars.
Pye, 66 ans, qui vit en Floride, affirme que le crâne a environ 900 ans et qu'il a été découvert dans les années 1930 dans un puits de mine mexicain. Il a acquis la réputation, dans la communauté paranormale, d'être la progéniture d'un extraterrestre ou d'une mutation génétique.
Selon Pye, les irrégularités physiques et génétiques du crâne sont tout simplement en contradiction avec les trop nombreuses caractéristiques d'un crâne humain, même ceux qui sont affectés par des syndromes médicaux tels que l'hydrocéphalie ou la progéria, qui peuvent entraîner une déformation du crâne.
Un test ADN a été effectué en 1999 dans un laboratoire d'enseignement médico-légal par un groupe d'étudiants généticiens qui ont conclu que le Starchild était un homme.
Selon Pye, l'an 1999 était l' »âge de pierre » des tests génétiques et les étudiants ont gravement raté leur coup.
En 2011, Pye a déclaré qu'une nouvelle série de tests ADN indiquait que le Starchild n'était pas le mâle humain du test de 1999.
En outre, le site web de Pye, starchildproject.com, répertorie les noms d'autres professionnels de la santé qui affirment que le jury n'a toujours pas tranché dans l'affaire du Starchild.
Bien que les sceptiques fassent toujours partie de la vie de Pye, il affirme que le test de séquençage de l'ADN permettra de trancher le débat une fois pour toutes.
Le processus de séquençage est nécessaire en raison des fibres anciennes du crâne et des génomes qui ne sont pas intacts, a expliqué Pye. À partir d'un échantillon d'ADN, le test peut déterminer l'ordre des quatre bases de l'ADN.
Pye envisage de réaliser un film documentaire sur l'enfant Starch et sur la procédure ADN afin de rembourser les sponsors de cette entreprise coûteuse.
« Ce devrait être l'un des films documentaires les plus importants jamais réalisés, et je pense qu'il permettrait de récupérer l'argent, et même plus », a déclaré Pye.
Il n'est pas difficile de croire que des extraterrestres ont déjà visité la Terre, a déclaré Pye, compte tenu des nombreux rapports d'observations d'OVNIs dans le monde entier.
Le Mutual UFO Network, basé dans le Colorado, qui prétend être la plus grande organisation d'enquête sur les OVNIs au monde, a rapporté plus de 6 000 observations d'objets volants non identifiés l'année dernière.
Selon Pye, le problème de ces observations connues est que le gouvernement, pour une raison ou une autre, étouffe le phénomène en cours.
Même avec les preuves disponibles, Pye a déclaré que de trop nombreux scientifiques ont tendance à les rejeter en utilisant « une incroyable gymnastique mentale pour trouver toutes les explications possibles qui leur viennent à l'esprit ».
Mary Manhein, responsable du laboratoire d'anthropologie médico-légale et d'informatique (FACES) de l'Université de Louisiane, a déclaré qu'elle se souvenait avoir examiné le crâne il y a plusieurs années, lorsque Pye le lui avait apporté.
Manhein maintient que le crâne provient d'un enfant humain présentant une « déformation ou une reconfiguration crânienne ».
« Il est possible que l'enfant ait eu d'autres problèmes au même moment, comme un hydrocéphalisme », a-t-elle déclaré. « Cependant, la façon dont l'arrière du crâne est aplati suggère une altération délibérée de la région occipitale, peut-être à la suite d'un porte-bébé sur planche. »
Porter les bébés sur une planche étaient une pratique très répandue dans les cultures primitives du monde entier. Les nourrissons étaient attachés à une planche portée sur le dos de leur mère, ce qui permettait de maintenir la tête du nourrisson immobile pour protéger son cou fragile pendant que la mère travaillait. L'appui sur la planche déformait progressivement les os mous du crâne jusqu'à ce que l'arrière soit aussi plat que la planche.
Les personnes ayant été portées sur une planche étant bébés ont encore un inion – le renflement d'os à l'arrière inférieur de la tête humaine où les muscles du cou sont attachés au crâne, a déclaré Pye.
Le crâne du Starchild n'a pas d'inion, dit Pye, et la zone aplatie est beaucoup plus grande.
Si l'enfant avait été placé dans un berceau, l'angle d'inclinaison vers le bas aurait été si extrême qu'il serait mort beaucoup plus tôt qu'il ne l'a été.
Selon Manhein, les photos du crâne montrent des os supplémentaires, appelés os wormiens, qui sont inhabituels mais pas rares.
« Ces petits os supplémentaires dans les lignes de suture ou d'articulation du crâne peuvent apparaître dans diverses populations, y compris les populations amérindiennes », a-t-elle déclaré. « Dans la déformation crânienne, on peut aplatir l'arrière, les côtés et l'avant du crâne – soit une seule zone, soit plusieurs zones. »
Bien que le crâne ressemble à celui de l'homme, Pye explique que c'est parce que « la vie est omniprésente partout ».
« Sur Terre, tout partage la même forme de vie omniprésente à son niveau de base », a-t-il déclaré. « Tout partage ce système, et c'est ainsi que nous fonctionnons tous en tant qu'êtres vivants.
Pye ne s'attend pas à ce que tout le monde comprenne les sciences alternatives, mais il espère que les résultats du test ADN changeront la donne.
« Une partie de ce que le Starchild aidera à établir, c'est que la force vitale sur Terre est partout », a-t-il déclaré. « Quoi qu'il y ait – ce sera comme la scène du bar dans Star Wars – tout partagera fondamentalement le même code de vie, qui est capable d'une complexité infinie. »
Source : AstroUnivers.com