Le jour où un agriculteur français a vu deux extraterrestres dans un champ de lavande

26/11/2023

En 1965, un agriculteur français aurait vu deux extraterrestres dans un champ de lavande. Les deux aliens auraient même interagi avec lui. 

Retour au 1er juillet 1965. Direction Valensole, une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Aujourd'hui, elle compte un peu plus de 3000 habitants. À l'époque, ce n'est pas grâce à ses champs de lavande que le village fait parler de lui, mais pour une histoire... d'extraterrestres. Si vous connaissez cette histoire, plutôt connue en France, relisez-la avec attention. Si vous ne la connaissez pas, accrochez-vous bien.

La rencontre de Valensole

Ce jour-là, Maurice Masse, un agriculteur, travaille dans un champ de lavande de bon matin, aux alentours de 5h45, sans doute pour éviter la chaleur. Il s'arrête quelques instants pour fumer une cigarette lorsqu'il entend un drôle de bruit, comme un sifflement. Il s'approche de la source du son strident. Et là, il tombe des nues : 

il voit alors deux personnes, ou personnages, on ne sait pas trop comment les décrire encore aujourd'hui, de petite taille, avec une combinaison, une tête extrêmement grosse et allongée, la peau lisse, avec un trou à la place de la bouche. Deux extraterrestres ?

C'est ce que l'on appelle la rencontre de Valensole. Mais ce n'est pas tout puisque Maurice affirme également avoir vu le véhicule de ces aliens, qui serait de la forme d'un ballon de rugby, grand comme une voiture. La suite est encore plus folle : en voulant s'approcher de ces individus, l'agriculteur se fait paralyser par l'un des petits bonshommes verts, qui tend le bras. L'homme serait ainsi resté immobilisé pendant près de quinze minutes, dans l'impossibilité de bouger, voyant juste l'aéronef et ses occupants quitter le champ à tout jamais.

Les extraterrestres auraient saccagé le champ de lavande

Maurice Masse se met à raconter cette histoire, avant d'être convoqué par la gendarmerie, qui se rendra sur place et qui constatera une drôle de forme au sol, sans pouvoir tirer de conclusions tant le sol avait été déjà foulé par des curieux. L'homme d'une quarantaine d'années affirmera qu'il n'avait pas consommé d'alcool ce jour-là.

LE SITE DE L’ATTERRISSAGE DE L’OVNI DE VALENSOLE TEL QU’IL APPARAÎT SUR UN CLICHÉ ENREGISTRÉ DANS UN PROCÈS-VERBAL DE GENDARMERIE. IL FAUDRA ATTENDRE UNE DIZAINE D’ANNÉES POUR QUE DE LA LAVANDE Y REPOUSSE. © GEIPAN
LE SITE DE L’ATTERRISSAGE DE L’OVNI DE VALENSOLE TEL QU’IL APPARAÎT SUR UN CLICHÉ ENREGISTRÉ DANS UN PROCÈS-VERBAL DE GENDARMERIE. IL FAUDRA ATTENDRE UNE DIZAINE D’ANNÉES POUR QUE DE LA LAVANDE Y REPOUSSE. © GEIPAN

Qu'auriez-vous fait, à la place de cet homme ? Lui, incapable d'expliquer la « merveilleuse » rencontre qu'il vient de faire, a confié, dès le lendemain, son expérience incroyable à un ami. Lui demandant de ne pas ébruiter l'affaire. De peur d'être pris pour un fou. Mais l'ami ne peut s'empêcher d'en parler autour de lui. Et la rumeur publique arrive aux oreilles des gendarmes. Une enquête commence. Sur la personne de l'agriculteur d'abord. Première confirmation : il n'avait ni bu ni mangé depuis son réveil, ce matin-là. Plus généralement, c'est un homme sans histoire. Qui aime sa tranquillité. Pas du genre à chercher la notoriété. Le buzz, dirait-on aujourd'hui. Les gens qui le connaissent, de près ou de loin, le confirment tous. Maurice Masse n'est pas un affabulateur. C'est indéniablement un témoin sérieux et crédible.

L’UN DES PLANS ÉTABLIS PAR LA GENDARMERIE AU LENDEMAIN DE L’OBSERVATION DU 1ER JUILLET 1965 À VALENSOLE. IL A ÉTÉ RENDU PUBLIC EN 2015. © GEIPAN
L’UN DES PLANS ÉTABLIS PAR LA GENDARMERIE AU LENDEMAIN DE L’OBSERVATION DU 1ER JUILLET 1965 À VALENSOLE. IL A ÉTÉ RENDU PUBLIC EN 2015. © GEIPAN

Des enquêtes non concluantes

Sur les lieux de l'atterrissage, plus grand-chose d'exploitable. Car beaucoup de curieux ont piétiné le champ avant l'arrivée des gendarmes. À peine de quoi confirmer qu'un engin a « éventuellement » pu se poser là. « Une cuvette peu profonde, d'environ 1,20 mètre de diamètre avec au centre, un trou d'une quarantaine de centimètres de profondeur. Ainsi que quatre sillons peu profonds formant une sorte de croix. » Des analyses ultérieures montreront simplement un taux anormalement bas de calcium.

"Ce n'était pas un hélicoptère" 

Parmi les explications les plus sérieusement avancées, la thèse de l'hélicoptère de l'armée en manœuvre dans la région est avancée. Mais Maurice Masse la balaye d'un revers de main. « L'engin ne possédait ni rotor ni pales. J'ai tout de même la prétention de savoir reconnaître un hélicoptère. Ce n'en était pas un. »

Maurice Masse ne sortira pas indemne de cette aventure. Il plongera rapidement dans une dépression dont il aura peine à se relever. Ce qui ne l'empêchera pas de maintenir son témoignage jusqu'à sa mort, en 2014.

En 1965, le Geipan n'existait pas. Toutefois, les organismes successivement chargés d'enquêter sur les ovnis - puis les pans - se sont penchés sur cette histoire singulière. Sans toutefois publier d'enquête approfondie. Jacques Vallée, l'un des grands spécialistes de l'ufologie - il a inspiré le personnage interprété par François Truffaut dans le film de Steven Spielberg, « Rencontres du troisième type » -, l'étude des ovnis - « ufo », pour unidentified flying object, en anglais - a échangé avec Maurice Masse. Et toutes les conclusions sont les mêmes : le cas de l'ovni de Valensole demeure, aujourd'hui encore « inexplicable ».

Autre détail qui n'en est peut-être pas un : selon le principal intéressé, la lavande aura mis dix ans à repousser à cet endroit-là. Et c'est à peu près tout : avant sa mort en 2004, Maurice Masse refusait de parler de cette affaire, lassé par les proportions prises par son récit. Toujours est-il que le village de Valensole reçoit encore et toujours des curieux plus de 55 ans après les faits. Ils aimeraient comprendre ce qu'il s'est vraiment passé. Nous aussi.


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